Face à ses militants après l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi sur le parrainage, le président de la République Macky Sall, s’est exprimé en France. Selon lui, « au moment actuel des choses, il y’a à peu près 300 partis politiques. Le ministère de l’Intérieur reçoit plus de 20 demandes de création de parti par mois. Si on n'arrête pas ça, on allait se retrouver avec plus de 500 partis au Sénégal avant l’élection présidentielle. On a jamais vu dans le monde, une élection où il y’a plus de 40 listes. Pourquoi on doit accepter cela au Sénégal. Cela finira par tuer la démocratie. Juste après le référendum du 20 mars 2016, j’ai dit qu’on avait adopté une nouvelle Constitution et qu’il fallait engager des discussions et dialoguer avec tout le monde. L’opposition dans sa grande majorité, a refusé cette main tendue de l’exécutif. S’il n'y a pas moyen de dialoguer politiquement, il faut au moins dialoguer au parlement. C’est une minorité qui voulait imposer quelque chose à la majorité et cela ne marche pas. Notre objectif ce n’est pas d’éliminer qui que ce soit et nous ne le pouvons même pas. Ce n’est même pas le Gouvernement qui gère ça, c’est le Conseil Constitutionnel. Ils ont alors dit qu’ils vont mettre le feu au pays mais le peuple Sénégalais, dans sa maturité, a su déjouer leurs manœuvres. Ils ont dit qu’ils allaient faire beaucoup de choses jusqu’à dégager le président. Je tiens à féliciter nos députés qui ont su déjouer leurs manipulations avec lucidité pour tenir cette plénière. »
Autres articles
-
Thiès: Deux investis de "And Bessal Sénégal" quittent la coalition de Abdoulaye Sylla et rejoignent l'inter-coalition
-
Uranium: Orano suspend "à titre provisoire" ses dépenses d'extraction au Niger
-
Sénégal-législatives : Google Trends prédit un vaste raz-de-marée en faveur de Sonko
-
Affaire Amadou Dicko / Détournement à la Société Générale Sénégal : La toile se tisse, six nouvelles inculpations et un préjudice qui flambe...
-
Mali: l'ONU rétrocède le dernier camp de l'ex-mission de Casques bleus